14 février 2006
Cailloux
C’est vrai qu’il est
troublant, ce garçon tout petit
Qui s’en va en rêvant vers
quelque destinée.
Il marche, la tête penchée,
au-delà des soucis
Et se fabrique des mondes au
détour des sentiers.
Son rêve favori, est de
pouvoir offrir
A l’un de ces cailloux qui
bordent les fossés,
Un voyage fantastique, à des
millions d’années,
Très loin de l’univers qui
devait le tenir.
Lors, tout à coup, ayant
choisi son chaille,
A force de coups de pieds
habiles et tactiques,
Il le pousse longtemps vers
d’autres frères de sable.
Il le perd parfois et lui
dit au revoir.
Il en choisit en autre, très
vite, sans attendre…
Et l’enfant pousse encore,
nos rêves, nos espoirs.
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