24 février 2006
Ile
Sur une île d'eau douce qui fleurissait jadis
Au-delà d'un pierré qu'enlaçait la rivière
Nous nous roulions enfants en d'impudiques postures
Nous échangions nos coeurs, nos compagnes de jeux
Et nos baisers farouches sur leurs lèvres soumises
A l'ombre d'une forêt qui perd sa mémoire
Au-delà des promesses et des rêves étoilés
Nous nous perdons enfants et nos mutismes durent
Couchés l'un contre l'autre, nos mains pour tout repère
Nous apprenons nos corps à reconnaître la vie
Sur une île d'eau douce qui ne fleurira plus
Au-delà d'un pierré que brisera la rivière
Nous pleurerons en vain devant cette imposture
Vois-tu derrière nos yeux des enfants s'amuser ?
Imagine leurs caresses et viens les partager.
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