NoÉmie
S ‘il faut au roi un prince pour être heureux
Deux princesses, quant à moi, ont comblé tous mes vœux.
Et si l’aînée d’entre elles a déjà ses chansons
Elles manquent à la cadette au si joli prénom.
Trois petites syllabes aussi douces que ta peau
Qui coulent, tendre fontaine, sur la mousse de ton dos…
No, comme nos caresses, nos baisers, nos cadeaux
É, quand je t’appelle et désire tes regards
Mie, mon amour, mon enfant et ma vie.
S’il faut au roi un prince pour être heureux
Deux princesses, quant à moi, ont comblé tous mes vœux.
Et c’est l’aînée d’entre elles qui fit faire promesse
Au poète d’écrire son amour, sa tendresse.
A la petite sœur aux sourires envoûtants
Dont la main tendue nous appelle nous attend.
No, comme tes refus ponctués de coup de tête
É, quand on t’oublie un peu. Oh, mais si peu !
Mie, mon amour, mon enfant et ma vie.
S’il faut au roi un prince pour être heureux
Deux princesses, quant à moi, ont comblé tous mes vœux.
L’aînée fut ma princesse et je demeure son prince
Mais je dépose petite, à vos pieds, mon cœur tout entier.
Mademoiselle ma fille, mon bébé qui pleure
Qui exige. Enfant aux rires sans pudeur.
No, comme les gestes vifs de ta petite main
É, quand tes yeux sourcent de terribles chagrins
Mie, mon amour, mon enfant et ma vie.
S’il faut au roi un prince pour être heureux
Deux princesses, quant à moi, ont comblé tous mes vœux.
Filles, êtres étranges dont je guette les sourires
Qui raviront un jour d’autres yeux amoureux
Trois petites syllabes dont les couleurs m’enchantent
Et dont les sons se mêlent pour mieux te révéler.
No, quand tu t’enfouis en riant dans mes jambes
É, ne te sauve pas ou donne-moi un baiser !
Mie, mon amour, mon enfant et ma vie.
Bon anniversaire Noémie