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Le guetteur mélancolique
Le guetteur mélancolique
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26 juin 2010

Poitiers, entre intimidation et répression

bac_20poitiers_1_A chaque manifestation, y compris festive, la police et la BAC provoquent, photographient, filment, harcèlent les jeunes militants et finissent par en arrêter quelques uns. Une fête de la musique  complétement morte avec ses rues vides, ses concerts choisis et une présence policière massive : cocktail détonnant qui fait de Poitiers une ville tétanisée où règnent l’ennui et l’intimidation.

Lundi soir, les policiers n’ont pas lâché la quinzaine de têtes connues de certains jeunes militants jusqu’à ce que tout finisse en eau de boudin... Insultes, poursuites, échauffourée... Résultat : 5 policiers « blessés » (en fait les policiers n’ont pu obtenir d' ITT de la part du CHU) et 6 arrestations.

Que faisaient donc la police et la BAC à la fête de la musique des heures durant ? N'étaient-ils là que pour provoquer et en découdre ? Le Maire n'était-il pas au courant de leur omniprésence et de leurs projets ?

Comment les juges ne s’apercevraient-ils pas que cette nouvelle affaire est cousue de fil blanc ? Plus de 30 policiers au procès mercredi 23 juin, 12 se portant partie civile, le chef des RG présent et un policier avec une attelle qui peine à faire semblant de boiter. Bref il ne manquait plus, comme le dira d’ailleurs une avocate, que la venue du Ministre de l’Intérieur, et la pièce du 10 octobre était rejouée.

Outrage, rébellion et violence sont cités en chefs d’inculpation contre les 6 jeunes militants qui, heureusement, décident de ne pas accepter la comparution immédiate, ce sinistre outil de la justice pour annihiler toute possible défense. Le procès a donc été renvoyé au 8 juillet, mais en attendant, cinq jeunes militants sont en détention provisoire à la prison de Vivonne et la dernière est placée sous contrôle judiciaire.

Que les forces de l’« ordre » se sentent aussi libres dans leurs façons d’agir n’est que la traduction d’un rapport de force en leur faveur. Grévistes, jeunes militants, sans papiers, citoyens en font les frais depuis trop longtemps. Plus que jamais nous appelons à ce que la peur change de camp.

Source antirep86

Rassemblement de soutien, lundi 28 juin à 18h devant le Palais de justice.

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