La Cimade demande la libération de Marina Petrella
L’Assemblée générale de la Cimade, réunie à Paris le 26 janvier 2008,
est informée de la menace d’extradition qui pèse sur Madame Marina
Petrella, Italienne réfugiée en France après avoir été condamnée pour
participation aux troubles des «années de Plomb» qu’a connues l’Italie
il y a vingt cinq ans. Elle est restée en France au bénéfice des
engagements solennels pris par le Président de la République de ne
jamais expulser les dizaines de réfugiés italiens arrivés en France à
la même époque, à condition qu’ils aient renoncé à l’usage de la
violence.
Marina Petrella a depuis vécu en France une existence parfaitement
régulière, y a fondé une famille et mis au monde une fille qui a
maintenant onze ans. Son extradition serait regardée comme un déni
d’humanité et un véritable déshonneur pour violation d’une parole
donnée.
La Cimade demande qu’elle soit libérée et rendue à une vie qu’elle a largement consacrée au service des autres.
Déclaration adoptée à l’unanimité