Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le guetteur mélancolique
Le guetteur mélancolique
Publicité
Archives
25 mars 2008

Vertu de la branlée

branl_e

[La réforme oui, mais plus «juste». La majorité, en dépit de sa dérouillée des municipales a décidé de continuer «à réformer», sur l’injonction de François Fillon et aussi de Nicolas Sarkozy. Mais voilà, à droite certaines voix commencent à se faire entendre pour réclamer une politique qui n’oublie pas la justice sociale.

Premiers à dégainer, un groupe de 20 députés de la majorité dans les Echos, vendredi. Ils signent une tribune baptisée «Les réformes sont indispensables, elles doivent être justes». Tout en réaffirmant avec précaution leur attachement à la maîtrise des dépenses publiques, les signataires (parmi lesquels le centriste Pierre Méhaignerie, le député Nouveau Centre Charles de Courson, l’UMP Benoist Apparu ou le radical Laurent Hénart) dressent une critique à peine voilée de ce qui a été entrepris en matière économique et sociale par le gouvernement. Ils taclent notamment le paquet fiscal, voté en juillet, qui a mis en place le bouclier fiscal, la défiscalisation des heures supplémentaires ou la déductibilité des intérêts d’emprunt.

Niches. Ils réclament ainsi un «effort fiscal plus justement réparti» en proposant que «les niches fiscales soient plafonnées» et que la mise en œuvre «d’un impôt minimum sur la dernière tranche d’imposition», c’est-à-dire vers les contribuables les plus riches, soit enfin validée. Et ce afin d’éviter que certains puissent, avec l’empilement des niches, s’exonérer d’impôt sur le revenu. [...]

La critique de l’effet désastreux du paquet fiscal va d’ailleurs au-delà des 20 signataires : «Les 15 milliards pour les riches, on se l’est pris dans la gueule pendant toutes les municipales, raconte un député UMP. Maintenant, il faudrait enfin comprendre qu’on ne travaille pas que pour ceux qui payent un ISF.»]

Sur le site de Libération

Et pourtant ils l'ont votée comme un seul homme, nos députés et nos sénateurs, la fameuse TEPA au milieu de l'été dernier. Mais la vertu de la branlée que vient de se prendre la droite, c'est qu'elle donne à réfléchir à quelques uns  ! Seront-ils entendu ? Rien n'est moin sûr ! La figure du chef, même chancelante, a vraisemblablement la peau dure et nous n'en sommes pas encore au mea culpa, loin s'en faut ! Et puis quoi, le Naboléon choisi par les Français n'a jamais été le promoteur d'une meilleure justice sociale  !

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité