Pinocchio !
"Privatiser les gains, nationaliser les pertes" est la ligne de conduite de ces grands capitaines d'industrie que notre cher omniprés(id)ent admire, fréquente et soutient avec ferveur. En voici pour preuve la dernière affaire EADS où le frère préféré, Arnaud Lagardère himself, est pris la main dans le sac mais jure ses grands dieux que non !
«Je n'ai été informé des nouveaux retards de livraison [de l'A320] que le 12 juin, à l'occasion du conseil d'administration»,
dit-il dans un entretien au journal (le JDD) dont il est le propriétaire. Il
assure qu'il n'a donc commis aucun délit d'initié en vendant en avril
2006 à la Caisse des dépôts, une institution financière publique, sa
participation.
Evidemment devant une telle sincérité, on est mort de rire ! Mais comme disait Coluche après avoir tourné en ridicule une de ces affaires nauséabondes : "Ne vous marrez pas comme ça... ce n'est pas avec leur argent qu'ils jouent, mais avec le vôtre !"