Les instits se rebiffent
Mais l'administration veille...
[La "désobéissance civile", façon insoumission, gagne les rangs de
l'éducation nationale. Bastien Cazals, directeur de l'école maternelle Louise-Michel de Saint Jean de Védas, près de Montpellier (Hérault) fait partie de ces nouveaux
"objecteurs" de réforme.
Il vient d'être informé mardi 9 décembre par
sa hiérarchie qu'il était sanctionné d'un retrait de cinq jours de
salaire pour n'avoir pas mis en œuvre dans son école l'aide
personnalisée, issue de la réforme de l'école primaire.]
Traduction
: 5 jours de retrait de salaire pour 2h de service non effectué dans les
règles... Sur les 8 premiers jours de Décembre ! Et à ce rythme cet instit n'aura bientôt plus que ses yeux pour pleurer, à la fin du mois, il risque carrément de se retrouver sans un euro sur sa fiche de paie...
Le vent se lève, la grogne monte, des centaines d'instits ont annoncé officiellement leur entrée en résistance que ce soit de façon individuelle ou plus collective, de nombreux parents les soutiennent mais Xavier Darcos n'en a cure et n'y voit que la main de "l'ultra gauche".
Enfin bref, en attendant de circonscrire ce mouvement de résistance, on tape là où ça fait mal : au portefeuille !
Article plus complet à lire sur Le Monde
Toutes les explications sur ce mouvement de désobéissance civile sur le blog : Résistance pédagogique pour l'avenir de l'école